J'ai enfin pu faire un tour à l’exposition consacrée au thé au Musée Guimet et j'ai pu également trouver le temps d'en faire un post ...
Que dire ? Les habitués du Musée Guimet reconnaitrons sans aucun doute de nombreuses pièces qui figurent habituellement dans les collections permanentes ... cela n'est pas un mal, car comme la muséographie change, nous avons ici l'occasion de poser littéralement le nez dessus et de saisir ainsi des détails inaccessibles d'ordinaire. De nombreuses pièces sorties des réserves viennent encore compléter la magie des pièces prêtées au musée dans le cadre de cette exposition.
Après avoir franchi un couloir consacré au Palais des Thés, l’accueil de l’exposition est composé d'une compression moderne d'une tonne de thé et d'une vidéo de maîtresse Tseng de la Maison des Trois Thés.
L’exposition proprement dite débute ensuite par la présentation des pièces, très étonnantes pour certaines, comme ces bols imitant le bois :
La Chine n'est pas la seule à être à l'honneur, et le Japon n'est ainsi pas en reste, avec divers ustensiles du Chanoyu : Chaire et Shifuku, Futaoki, Mizusashi, Chawan, Furogama, ... de divers styles, comme ces Chaire de style Oribe et de style Shigaraki, ou encore ce Mizusashi de style Bizen ...
La maquette du pavillon de thé du musée mérite également le coup d’œil et permet de saisir rapidement l'organisation d'un tel espace :
Mais cette exposition ne s'arrête pas aux seuls instruments. Les multiples documents écrits et peints mettent en lumière, quand on sait regarder, des détails amusants, comme cette réparation par agrafe, ancêtre du Kintsugi :
L'exposition se termine par une ouverture vers la porcelaine d'importation, les porcelaines européennes et les autres habitudes liées au thé, notamment dans la sphère culturelle russe.
Enfin, comme je le soulignais précédemment, les collections permanentes ont également tournées, présentant de nouvelles pièces sorties des réserves et qui méritent également une visite, en particulier deux Natsume dont un reprenant sobrement le thème du lapin dans la lune, mais aussi un Chawan à couverte en peau de serpent originaire de Satsuma :
En conclusion, comme une photographie ne remplacera jamais l'observation de l'objet réel et ne rendra jamais sa magie, je ne peux que vous inviter à courir, et plusieurs fois encore, voir cette exposition au Musée Guimet !
Mais cette exposition ne s'arrête pas aux seuls instruments. Les multiples documents écrits et peints mettent en lumière, quand on sait regarder, des détails amusants, comme cette réparation par agrafe, ancêtre du Kintsugi :
L'exposition se termine par une ouverture vers la porcelaine d'importation, les porcelaines européennes et les autres habitudes liées au thé, notamment dans la sphère culturelle russe.
Enfin, comme je le soulignais précédemment, les collections permanentes ont également tournées, présentant de nouvelles pièces sorties des réserves et qui méritent également une visite, en particulier deux Natsume dont un reprenant sobrement le thème du lapin dans la lune, mais aussi un Chawan à couverte en peau de serpent originaire de Satsuma :
En conclusion, comme une photographie ne remplacera jamais l'observation de l'objet réel et ne rendra jamais sa magie, je ne peux que vous inviter à courir, et plusieurs fois encore, voir cette exposition au Musée Guimet !